Après avoir proposé son Q2 le petit crossovers urbains en 2018, Audi s’attaque aujourd’hui à celui des SUV coupé de gros gabarit. Le Q8 vient titiller les BMW X6, Mercedes GLE Coupé et Range Rover Velar. Découvrez notre essai de l'un des deux moteurs disponible pour son lancement le 50 TDI de 286 ch. Le 55 TFSi essence de 340 ch sera sur commande pour notre île... Départ de chez AUDI Martinique !
Entrées d’air proéminentes, ailes élargies, jantes imposantes et calandre Singleframe octogonale en relief dessinent le nouveau visage de la gamme Q. De profil, la ligne de toit et le montant C plongeants confèrent à l’Audi Q8 une allure résolument sportive, tandis que trois lignes viennent sculpter les ailes en référence à l’Audi Quattro originelle. A l’instar d’un coupé, l’Audi Q8 opte pour des portières sans encadrement, une première sur son segment. A l’arrière, un bandeau noir laqué propre aux modèles les plus luxueux de la gamme, intègre une ligne de feu courant sur toute la largeur et reliant les deux feux arrière.
Face avant Q8
Point positif, l’adoption de lignes chromées verticales, et non horizontales comme sur la plupart des autres Audi, permet d’offrir aux radars une intégration autrement plus discrète dans la face avant de ce nouveau Q8. La calandre, bien secondée par des optiques fines, elles aussi très anguleuses et à l’aspect high-tech, confère à l’avant un indéniable côté dynamique, offre à notre Q8 une sportivité structurelle et une identité toute particulière. On pourra certes s'interroger sur le petit insert noir sous les phares mais il se fait finalement assez vite oublier, l’œil étant bien plus attiré par l’original retour couleur carrosserie ou les larges entrées d’air contribuant activement à cette sensation de « gueule », presque féline, et en tout cas prometteuse quant aux possibilités de l’engin.
L'avis de Jean-Michel Moundras notre pilote du jour anesthésiste en Martinique !
Mais le plus en rupture avec les concurrents reste sans doute le profil et le traitement de sa partie arrière. Audi, en ne cherchant pas nécessairement à appliquer les codifications stylistiques de la plupart des coupés, à savoir faire classiquement plonger le pavillon en pente plus ou moins douce vers l’arrière, Audi donc est parvenu à insuffler suffisamment de dynamisme à son Q8 tout en lui évitant un disgracieux arrière train. Je ne suis pas fan de celui du Q2... La solution retenue ? Celle d’un pavillon certes pas horizontal mais à l’inclinaison bien plus modérée que d’autres aboutissant sur un hayon, marquant lui une rupture assez nette en chutant, presque brutalement, sur l’arrière. Cet effet est renforcé par un beau et épais cerclage chromé autour des vitres qui reprend un dessin typiquement Audi qu’on retrouve de façon assez similaire sur nombre d’autres modèles du constructeur comme le Q3, l’e-Tron, l’A6 Avant ou, et ce n’est pas anodin, sur le coupé A5.
L’aspect intérieur :
Très qualitatif avec des assemblages et des matériaux qui sont à la hauteur de la réputation d’Audi en ce domaine, c’est à dire irréprochable. Le niveau d’équipement est impressionnant, avec trois écrans digitaux dont deux tactiles, le Virtual Cockpit qui laisse apparaître la cartographie Google Earth 3D entre les compteurs ; ensuite, sur la console centrale l’adresse du GPS d’un simple mouvement du doigt, sans se préoccuper du fait qu’une lettre en recouvre une autre. La position de conduite est idéale et la sono Bang & Olufsen très convaincante… Enfin, on notera que la techno embarquée est ce qui se fait de mieux en ce moment, avec des systèmes d’aide à la conduite qui frôlent le nirvana de l’autonomie, une micro-hybridation 48V qui aide à faire baisser la consommation, et aussi, ce qui est plus sensible au quotidien, des feux à LEDs Matrix Laser qui, outre une signature visuelle bien née, sont associés à un radar de détection nocturne des piétons, capable de faire arrêter l’auto et de dessiner un passage piéton devant la calandre pour que l'usager rencontré près à s'engager sur la voie puisse traverser en toute sécurité.
Une panoplie de capteurs et de caméras pour la sécurité de son conducteur donc, des passagers et de l'environnement extérieur du Q8...
Disons-le tout de suite, le Q8 ne possède pas le système de conduite autonome de l'A8. En revanche, tout est fait pour aider le conducteur à mieux appréhender la circulation particulièrment dans nos bourgs très fréquentés. Ainsi le SUV est bardé de capteurs, 24 au total, dont 5 détecteurs radar, 5 caméras, 12 capteurs à ultrasons et un lidar (scanner laser) placé dans la calandre. De plus, il SUV intègre pas moins de 39 aides à la conduite. Outre l'aide au maintien dans la voie, le régulateur adaptatif de vitesse ou l'alerte de dépassement (BLIS), on trouve également un assistant de manœuvre empêchant les collisions, notamment dans les parkings souterrains où foisonnent les piliers. Le système envoie des petites impulsions sur le volant et actionne le freinage le cas échéant. On appréciera également le protecteur de jantes associé aux caméras. Toujours prisé, le stationnement automatique depuis l'extérieur du véhicule via le smartphone et l'application myAudi. À propos de stationnement, Audi proposera bientôt le service "On Street Parking" permettant au conducteur de trouver une place de parking via l'enregistrement de stationnement des véhicules et la détection d'emplacements vides. Enfin, le Q8 est doté du Car-to-X qui grâce à des services en ligne d'Audi Connect permettent d'obtenir des informations sur la "signalisation et les dangers potentiels". Ceci est rendu possible grâce à la flotte de véhicules Audi connectés en circulation...
Et sous le capot ?
Cette lourde auto ne mérite que de nobles mécaniques. Pour l’instant, on a donc deux moteurs sous le capot, le 50 TDI en Diesel (le classique V6 3.0 bien connu dans le groupe VAG, mais qui a été revu pour donner 286 ch et 600 Nm, des valeurs très correctes), ou le 55 TFSI de 340 chevaux en essence sur commande. Malgré le poids élevé de l’auto (plus de 2220 kilos), le V6 50 TDI offre de belles performances. Il est forcément associé à une boîte automatique Tiptronic à 8 rapports et à la transmission intégrale Quattro. Les roues directionnelles sont en option...
Un joli sentiment de force imperturbable, de confort remarquable (malgré les jantes de 22 pouces) et de sérénité, grâce à la puissance et au velouté du V6, même si les réactions de la boîte auto, qui est calibrée pour le confort, peuvent parfois sembler hésitantes à bas régime. Pour le reste, on avale les kilomètres avec une facilité déconcertante, totalement isolé des aspérités de la route et des vicissitudes du monde extérieur ! En plus, le Q8 se révèle plutôt agile (merci aux mode Quattro...) en virage malgré son gabarit, tandis que la consommation descend à 8 litres en mode cool sur nos petites routes.
Cinq mètres de long et deux mètres de large: Audi suit stoïquement la tendance vers des voitures toujours plus grandes et plus imposantes. C’est ce que veulent les clients. Quand l’agressif Q8 surgit dans le rétroviseur de la voiture qui le précède, avec son imposante grille de calandre, plus besoin de faire d’appels de phares pour dégager la voie de gauche sur notre autoroute. Le conducteur qui se fait dépasser pourra ensuite admirer l’arrière du véhicule, particulièrement remarquable de nuit grâce à sa bande lumineuse LED continue. Difficile de lui trouver quelques défauts à notre Q8 50 Tdi S-Line boîte tiptronic 8 si ce n'est un peu de roulis mais pas de miracle avec 2 tonnes à déplacer tout comme la distance d'arrêt qui ne pourra pas être celle d'une RS 3 mais là encore on ne le lui demande pas... L'Audi Q8 se transforme en vaisseau amiral de la marque aux anneaux et point de doute il est bien le 8ème élément indispensable à sa gamme de SUV !
Jean-Marc Wollscheid pour Grantomobil.fr et GT Auto sur YouTube...
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Note moyenne globale évaluée par Grantomobil.fr pour le modèle essayé : 18.55/20
Comportement routier : 19
Freinage : 18
Agrément : 19
Confort global : 19
Confort des sièges : 19
Insonorisation et bruit perçu : 19
Bruit d'air : 19
Bruits parasites : 19
Finition / qualité des plastiques : 18
Qualité son/autoradio : 19
Habitabilité : 19
Volume de coffre : 19
Puissance moteur et relances : 18
Couple moteur : 18
Consommation : 17
Boîte de vitesses (agrément) : 18
Style : 19
Fiabilité : 18
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La fiche Technique :
| Motorisation | |
|---|---|
| Moteur | 6 cylindres en V, 24 soupapes |
| Energie | diesel |
| Cylindrée | 2967 cm3 |
| Alimentation | Turbo |
| Puissance | 286 ch à 3500 tr/min |
| Couple maxi. | 600 Nm à partir de 2250 tr/min |
| Transmission | |
| Roues motrices | Traction intégrale |
| Boîte de vitesse | Automatique à 8 rapports Tiptronic |
| Direction | |
| Direction | Assistée |
| Type | Electrique |
| Diamètre de braquage | NC |
| Freinage | |
| Freins avant | Disques |
| Freins arrière | Disques |
| Options | ABS |
| Roues / pneus | |
| Jantes | 265/55 R19 113Y Achetez ces pneus moins chers ici ! |
| Pneumatiques | 265/55 R19 113Y Achetez ces pneus moins chers ici ! |
| Suspensions | |
| Train avant | Essieu à cinq bras, amortissement piloté |
| Train arrière | Essieu à cinq bras, amortissement piloté |
| Contrôle de trajectoire | NC |
| Dimensions et capacité | |
| Longueur | 499 cm |
| Largeur | 200 cm |
| Hauteur | 170 cm |
| Empattement | 300 cm |
| Poids à vide/PTAC | 2145 kg |
| Coffre mini / maxi | 605 dm3 / NC |
| Réservoir | 75 l |
| Performances | |
| Vitesse maximale | 245 km/h |
| 0 à 100 km/h | 6.3 s |
| Consommations | |
| Cycle urbain | 7.3 l/100km |
| Extra urbain | 6.5 l/100km |
| Mixte | 6.8 l/100km |
| Emission de CO2 | 178 g/km |
| Equipement de série | |
| Equipements principaux | NC |
| Production | |
| Début de commercialisation | 2018 |
| Fin de commercialisation | NC |
| Tarif | |
| Prix de base | 80.000 € |
| Prix du modèle essayé | |
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