Essai Audi Q2 2.0L TDi S-Tronic QUATTRO : puissance et fiabilité

Le moins que l’on puisse dire c’est que Audi Martinique s’est lâché sur la configuration de ce Q2, notamment pour la couleur. Alors qu’habituellement la marque nous gratifie souvent de bleu pour les voitures de presse, là notre petit crossover arbore une sublime teinte « Gris-vert métal ». En combinaison avec le pack S Line et les jantes 19 pouces « Audi Sport », il en jette ce Q2 ! Bien évidemment sa palette sait se montrer beaucoup plus classique, il ne faudrait pas trop choquer. Reste que le choix est plutôt contenu pour une Audi et le catalogue du modèle met en avant les couleurs flashy. Voilà un bon exemple des ambitions du Q2 pour charmer une nouvelle catégorie de clients.

Avant cela j’aurais dû commencer par son look. Basé sur la plateforme MQB (Audi A3, VW Golf), l’Audi Q2 arbore une identité bien à lui. Certes, son aspect reste typique des quatre anneaux et pas fondamentalement révolutionnaire, mais je trouve que certains détails lui donnent un style bien particulier.

Tout d’abord, en lieu et place de la calandre hexagonale, la face avant affiche une bouche plus carrée soulignée par un bas de caisse intégrant des prises d’air. Le résultat est très athlétique, il est tout en muscles ce Q2, sans compter la signature LED des optiques au regard acéré.

Les ailes avant et arrière bodybuildées, une ligne de caisse plutôt haute et des fenêtres relativement petites contribuent à cet ensemble digne d’un sportif de haut niveau. Pour accentuer le caractère, le montant de pavillon à l’arrière est disponible en couleur contrastée, gris titane mat sur notre voiture. Encore un détail propre à ce Q2.

Finalement, et c’est peut-être là qu’il se distingue encore plus, le Q2 dévoile une poupe angulaire avec des phares qui ressortent de chaque côté du coffre. En observant directement son postérieur, on obtient une image plutôt singulière. Les quatre anneaux du badge vous rappellent que vous regardez bien une Audi, mais sinon, on pourrait presque en douter.

A l’intérieur

Plutôt charmé par sa robe, mon enthousiasme s’amenuise un peu au moment de m’installer aux commandes. Pour le coup, les designers sont restés plus conservateurs. Il n’empêche qu’au vu de la qualité proposée, ils auraient eu tort de succomber à trop de fantaisie : la clientèle Audi aime cette sobriété et cette rigueur très germanique. L’excellente présentation contentera donc les habitués, mais aussi les nouveaux clients qui se sentiront en confiance, tant le résultat est gratifiant. Il faut admettre que la quasi perfection de l’habitacle est plaisante à vivre.

Les commandes tombent logiquement sous la main, l’équipement est complet et la finition exemplaire. Couronnement du poste de pilotage, le système infotainement MMI qui dispose de l’option « Audi Virtual Cockpit ». Pour moi, cette technologie est la meilleure du marché et, comme indiqué lors de précédents essais, son fonctionnement est des plus intuitifs. Une fois qu’on s’est habitué à disposer de la carte Google Maps directement sous les yeux, entre les compteurs, il devient difficile de s’en passer.

L’espace à bord et plutôt correct, principalement aux places avant. Les sièges recouverts de cuir et d’alcantara sont très confortables et proposent un maintien suffisant. L’Audi Q2 reste un véhicule compact, mais avec un coffre dont le volume de chargement peut évoluer entre 335 et 1’000 litres, nous sommes dans la moyenne du segment. A titre d’information, le modèle deux roues motrices offre 50 litres de plus.

Sous le capot

Différentes motorisations, surtout des petites, aussi bien essence que diesel, sont disponibles sur le Q2 afin de le rendre attrayant et accessible. Du coup, pas de raison de véritablement s’emballer, car pour l’heure point de déclinaison RS mais une S se profile ici. En effet, le moteur le plus puissant est un 2.0 TDI de 190 ch pour un couple de 400 Nm et c’est justement celui qui équipe notre voiture d’essai.

Egalement couplé à la boîte à double-embrayage S-Tronic à 7 rapports, Qui dit diesel dit consommation plutôt contenue. Sur la fiche technique c’est bien évidemment le cas avec une moyenne en cycle mixte de 5.0 l/100km. Emporté par son apparence dynamique, je n’hésite pas à solliciter ce TDI. Résultat, après mon essai sur les petites routes de Palmiste je constate 6.5 l à 7 l/100km.

L’Audi Q2 ne s’en cache pas : son terrain de prédilection est avant tout le milieu urbain et il suffit de rouler quelques kilomètres en ville pour se rendre compte de ses capacités à s’affranchir des obstacles et des pièges en tout genre. La direction progressive est souple et confortable à manier mais offre assez peu d’information et il est parfois difficile de savoir avec exactitude où l’on place ses roues. La suspension est bien réglée et se montre à l’épreuve des trous, même si les ralentisseurs sont à prendre à basse vitesse pour ne pas être trop secoué. Avec un diamètre de braquage relativement important de 11,1 m, il faut parfois s’y reprendre à plusieurs fois pour effectuer certaines manœuvres, les angles morts et les petits rétroviseurs ne facilitant pas vraiment la tâche.

Une fois hors des rues du Lamentin, il est temps de jouer de l’Audi Drive Select pour activer le mode Dynamic et découvrir ce que cette Audi Q2 a vraiment sous le capot. Un brin bruyant, le bloc 2,0 litres TDI 190 chevaux turbocompressé se montre volontaire et assez efficace. Si les performances ne sont pas à la hauteur d’une véritable sportive, elles sont tout de même très correctes et moi j'ai vaiment aimé : une vitesse de pointe de 218 km/h et un 0 à 100 km/h annoncé en 7,3 secondes. Des chiffres honorables pour une auto au gabarit certes mini mais avec un poids conséquent d’1,4 tonne. La faute au système Quattro, livré de série avec les blocs 2,0 litres diesel de 150 et 190 chevaux et associé comme expliqué plus haut à la boîte automatique S-Tronic à sept rapports. Cette dernière, un brin lente en mode normal se réveille une fois le mode Sport enclenché. Toutefois, je regrette l'oublis des palettes sur notre modèle essayé j'aurai pu m’amuser encore un peu plus, notamment sur les routes sinueuses.

Avant tout destinée à un usage urbain, l’Audi Q2 est un savant mélange de coupé, citadine et SUV. Avec son design exubérant sans pour autant rompre avec les codes de la marque, elle comble un vide dans une gamme qui manquait d’une petite citadine baroudeuse. Si elle ne pourra pas vraiment s’aventurer loin des sentiers battus malgré sa transmission Quattro, elle devrait néanmoins aisément trouver sa clientèle chez les citadins en quête d’un petit SUV confortable et compact. Son prix d’appel de 26 900 €, et il faudra mettre la main à la poche (62 140€), pour vous offrir un véhicule plus complet comme celui de notre essai en Martinique avec notamment les indispensables caméras de reculs et autres détecteurs d’angles morts, le Cockpit virtuel, le système audio Bang & Olufsen, les jantes 19", le hayon électrique, l'AUDI Connect ect... Si son comportement peut encore être perfectible sur certains points, l’Audi Q2 n’en reste pas moins une très bonne auto, notamment pour arpenter les rues de la capitale.

Pour faire l'essai du Q2 2.0L TDi 190 S-Tronic Quattro chez AUDI Martinique appuyez ici !!!

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