Mercedes C220 CDI : Une légende ?

Au fil de ses 21 années de carrière...

La classe C de Mercedes(remplaçante de la 190 en 1993) aura comme qui dirait traversé l’épreuve du temps. Trois générations ont contribué aux solides ventes de ce modèle, et depuis l’arrivée de laCLA qui commençait à lui faire de l’ombre sur le plan esthétique, il était temps pour la classe C de s’offrir une cure de jouvence via cette quatrième génération, nommé W205. Nous découvrons la Mercedes Classe C chezSocaumar Acajou avec un grand intérêt…
(Voir mercedes GLA 220 cdi 4matic ici...) On sent que les lignes sont inspirées de la nouvelle classe A et de la nouvelle classe S… Et vous n’avez pas tort, le design tranche avec la génération précédente. Exit les timides arêtes ainsi que les surfaces trop légèrement courbées et place à une ligne bien plus marquées et surtout, creusée avec des surfaces convexes et concaves de partout. Le mélange des classes donne un museaude classe A avec un profilde classe S : transformation réussie, elle est déjà plus agréable à l’œil que sa devancière ! Le pack AMG disponible donne une touche sportive avec un bouclier aux très larges aérations, et un pare-choc arrière stylisé avec deux sorties d’échappement… factices ! La sortie réellement étant au niveau de la roue arrière-gauche, pointant vers le bas (pour amplifier le bruit ?).
Avec ce nouveau dessin, des optiques au regard qui ne laisse pas indifférent et une calandre qui ressort bien,la classe C paraît plus luxueuse que jamais. Mais au delà de ce nouvel aspect, cette gamme se veut plus à l’écoute du marché : plus longue de 95 mm, plus large de 40 mm, l’habitabilité n’en est que décuplée, surtout à l’arrière (pensons aux chinois friands des versions rallongées). Luxueuse de l’extérieur, mais à l’intérieur ? On ouvre la portière, on sent un certain poids sous la main, un peu comme si on tirait sur un lingot. Du coup on est tenté de retenter l’opération et c’est à la fermeture de la portière qu’on sait qu’on a affaire à une finition exemplaire : le bruit et doux et sec, voire limite sourd. Aucune résonance quelle qu’elle soit. On s’installe dans l’habitacle majoritairement noir. Chose intéressante : la quasi totalité de la surface du tableau de bord est en cuir. De très nombreuses touches en aluminium brossé, du vrai, cassent cette monotonie. Pas un plastique peint avec le motif en question !
Les surpiqûres blanches sur les sièges donnent un aspect un peu plus racé et se marie bien avec l’aluminium. Cette dernière matière se retrouve sur la quasi-totalité des boutons que l’on trouve à l’intérieur, jusqu’aux boutons de lève-vitres électriques qui pèsent leur poids quand on presse dessus. Au volant… On presse le bouton Start/Stop et on écoute le silence : l’isolation intérieure est excellente comme le suggéraient les portières…
Les plus attentifs d’entre vous auront peut-être remarqué l’absence de levier de vitesses au niveau de la console centrale, et pour une bonne raison : Si vous optez pourla transmission automatique 7G-TRONIC PLUS notre essai en Martinique, ce levier est représenté sous forme de commodo en lieu et place de la commande d’essuie-glace et on se remémore d’un coup la demi-tonne de films et de séries américaines où on voit les acteurs user de l’énorme levier aussi long que votre avant-bras pour enclencher les rapports. Mais rassurez-vous, il est ici miniature, tellement qu’on ne le voit pas vraiment sur les photos ! Quoi qu’il en soit, ce changement a permis quelques (bons) délires de designers afin de rompre avec ce qu’on voit trop souvent. On enclenche le mode D et on se laisse bercer sur notre rocade. Le volant tient parfaitement en main grâce à un arceau épais et des reposes-pouces suffisamment creusés, son poids est calibré juste comme il faut en conduite douce, et la direction est d’une étonnante réactivité et précision pour une berline familiale de 4,69 mètres de long !
Le moteur 2.2l diesel fort de 170 chevaux, très coupleux (400 Nm), vous propulsera à votre vitesse de croisière de façon totalement douce et posée, ou un peu plus nerveuse si vous le souhaitez via les palettes au volant et votre pied droit pour forcer un rapport, ou tout simplement via fameuxswitch Agility Select qui se trouve sur la console centrale (option «Pack Agilité AIRMATIC»). L’Agility Selectpermet de choisir entre 5 modes de conduite : «Confort», «Eco», «Sport» et «Sport+» et «Personnalisé» Quoi qu’il en soit, passer d’un mode à l’autre se fait de façon absolument transparente. Le freinage a un bon mordant et nous reconfirme ce qui a été dit plus haut : le comportement est sain et vous ne devriez pas avoir de poussées d’adrénaline même lors de très gros freinages. Le pad tactile, c’est ergonomique ? Testé et approuvé ! Le fait qu’elle soit cliquable de la même façon que n’importe quel touchpad d’ordinateur portable simplifie grandement l’ergonomie. Et au pire si vous n’aimez pas le pad tactile, une grande molette est présente juste en dessous (pratique quand on est en train de… rouler par exemple). Il n’y a pas de curseur comme sur un ordinateur, mais on effleure simplement le pad tactile dans la direction souhaitée et on tombe sur le menu, un clic et on y rentre. Un bouton «retour» est présent sur le côté pour faire marche arrière : rien de plus simple donc. L’écran fournit pléthore d’informations sur la voiture, intègre la navigation GPS et une jolie interface pour votre clé usb ou tout autre appareil que vous brancherez sur un des deux ports USB présents dans l’accoudoir au design bien particulier : une pression sur un bouton et il s’ouvre sur les côtés par le milieu : plus besoin de se fouler l’épaule pour l’ouvrir quand on conduit ! La nouvelle Classe Ca gagné presque 10 cm par rapport à la génération précédente, c’est comment à l’arrière ? En un mot : spacieux. Il y a beaucoup de place pour les jambes, et ce même lorsque les sièges avant sont reculés à fond. Un passager mesurant plus d’1m85 ne devrait normalement pas avoir de souci à se faire. À titre d’exemple, l’espace était amplement suffisant pour m’installerconfortablement afin de prendre les photos du tableau de bord !
Du côté du coffre : celui-ci est très généreux avec 480 litres, et l’arrière étant rabattable, vous pourrez encore augmenter cet espace. Bilan après seulement quelques heures à bord ? Probablement la plus luxueuse et agréable de son segment. Elle a perdu la «froideur» propre aux voitures allemandes pour nous offrir quelque chose de plus «humain» et «organique», des lignes et un habitacle dans lequel on se sent bien. La suspension AIRMATIC couplé àl’Agility Select est une option plus qu’indispensable afin de profiter pleinement de cette Classe C. Pour essayer la nouvelle Classe C Mercedes appuyez ici !!! Jean-Marc Wollscheid pour Grantomobil.fr La fiche :

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