Arrivée sur nos routes martiniquaises de la nouvelle génération de Yaris, Toyota associe un design plus affirmé à une motorisation hybride high-tech se révélant particulièrement efficace en ville. De quoi plaire a beaucoup compte tenu de la configuration de notre île avec ses trajets courts plutôt urbains ou inter-urbains… Prise en main avec plaisir chez CCIE TOYOTA Martinique pour une envolée joyeuse sûrement économique… Voyons…
Le cap des 4 millions de Yaris vient d’être franchi à l’aube des 20 ans de production de l’entreprise sur le territoire français. En l’espace de ces 20 ans, la Yaris est devenue le modèle phare de Toyota en Europe représentant plus de 22 % des ventes de voitures neuves pour la marque. Créée et développée pour le marché européen, la Yaris quatrième génération entend bien poursuivre la success story des générations précédentes. Elle enregistre aujourd’hui une part de marché sur son segment de 8.3% contre 4.7% en 2001. Premier véhicule à obtenir le label « Origine France Garantie » en 2012, label qui certifie que plus de la moitié de sa valeur unitaire est acquise en France, cette quatrième génération conserve cette distinction qu’elle a confirmée en septembre dernier.
En presque 20 ans, le succès de la Yaris « Made in France » aura permis un investissement total de 1.5 milliard d’euros sur le site de construction et l’accroissement des effectifs de 2 000 personnes en 2001 à 5 000 aujourd’hui (dont 3 370 CDI). C’était bon de le rappeler je crois… Nous choisissons d’autre part cette voiture hybride pour tous nos déplacement en 2021 à la fois pour son design et pour sa faible consommation…
Rappelons-nous que les ingénieurs Toyota avaient parié sur la compacité de la petite citadine en 1999 date de sa 1ère édition, petite oui mais à l’extérieur et plûtot grande... à l’intérieur... Une réussite puisqu’elle fut la première voiture japonaise sacrée Voiture de l’Année en Europe. Plus de 20 ans plus tard, nous retrouvons en Martinique la quatrième génération et celle-ci revient à cette équation « petite et grande à la fois ». Alors qu’une VW Polo grandit à chaque génération, la nouvelle Yaris perd 5 mm et reste sous les 4 mètres de long (3,94), faisant d’elle la plus compacte de son segment. Elle étrenne d’ailleurs une toute nouvelle plateforme parlons-en… Ah oui mais Toyota réduit aussi le prix de revient en maximisant le partage d’organes.
Ainsi, la nouvelle Yaris adopte-t-elle la plate-forme modulaire TNGA (Toyota New Global Architecture) dont elle introduit une évolution GA-B dédiée aux voitures du segment B. Celle-ci permet d’augmenter la rigidité de l’auto (+ 37 %) tout en en abaissant le centre de gravité, deux avantages en théorie profitables au comportement routier. Pour autant, la Yaris conserve des trains roulants classiques, composés à l’avant de jambes McPherson et à l’arrière d’un essieu de torsion, le tout étant suspendu par des ressorts hélicoïdaux. C’est vraiment bien vu...
Justement regardez cette petite vidéo très instructive ici
Sous le capot, la motorisation hybride qui fait le succès de la précédente Yaris est bien surement reconduite (elle devrait atteindre 80 % des ventes) mais largement revue. Le bloc thermique, toujours un 1,5 l, perd un cylindre mais passe de 75 à 91 ch, aidé en cela par son taux de compression très élevé, de l’ordre de 14 :1. Utilisant un cycle Atkison, il conserve une injection indirecte, car selon l’ingénieur motoriste qui l’a conçu, les gains théoriques en consommation, minimes, ne compenseraient pas le surcoût induit par ce dispositif. À côté du 3-cylindres s’installent de façon superposée deux moteurs électriques. Un petit servant d’alterno-démarreur, et un gros, synchrone à aimant permanent, d’une puissance de 59 kW (soit 80 ch). Ok…
La combinaison du bloc de motorisation thermique et électrique porte la puissance à 116 ch, tandis que les batteries recourent désormais au lithium-ion (nickel métal hydrure sur l’ancien modèle). Plus légère que celle de l’ancienne Yaris, elle gagne en densité énergétique et produit un courant de 177 volts, soit une hausse de 33 volts. Le constructeur annonce que la voiture peut évoluer jusqu’à 130 km/h en mode zéro émission, tout en abaissant sa consommation moyenne à 3,7 l/100 km, soit 1,1 l/100 km de moins que sur le modèle sortant, les émissions de CO2 se limitant à 87 g/km. Enfin, la Yaris conserve la transmission à variation continue bien moins sonore selon moi utilisant des trains épicycloïdaux, préféré par le constructeur.
L'hybride Yaris comment ça fonctionne ?
- Au démarrage, il suffit d’une pression sur le frein et sur le bouton Power pour démarrer dans un environnement silencieux et profiter directement du mode 100% électrique.
- En conduite normale, votre Toyota Hybride choisit toute seule l’énergie la plus adaptée à votre conduite.
- En pleine accélération, le moteur à essence vient soutenir le moteur électrique pour apporter plus de puissance.
- Lors des phases de décélération et de freinage, le système coupe automatiquement le moteur à essence et recharge les batteries du véhicule.
- À l’arrêt, comme au feu rouge ou à un stop, le moteur électrique et le moteur à essence sont tous les deux désactivés. Aucune énergie n’est consommée et aucun gaz d’échappement n’est émis.
Voici la vidéo pour tout savoir sur l'hybridation de la Yaris
Côté lignes extérieurs rappelons-nous que courbes et douceurs n’étaient pas de mise sur la dernière version alors que pour cette nouvelle génération Toyota réalise l’opposé dans la douceur des traits tout en lui insufflant un caractère bien à elle… Moi j’adore ce nez plongeant flanqué d’une calandre inversé avec deux grands yeux en forme de goutte qui viennent nourrir une allure voulue plus sportive… D’ailleurs en version Sport cette face avant sera, encore plus, un régal pour les yeux… Nez plongeant, regard acéré, bouche béante, la nouvelle Yaris ne cache pas ses nouvelles petites rondeurs et une volonté de passer à une agressivité conceptuelle pour sans doute attirer une clientèle plus jeune… L’arrière lui gagne un large bandeau noir qui relie les deux feux en forme de C inversé plus bas un sabot remontant façon SUV…
A bord, pas de surprise. On retrouve la Yaris que nous connaissions. Avec l'écran du GPS un peu tourné sur la droite favorisant l’accès au passager avant, l'habitabilité est toujours aussi bonne c’est une de ses forces. Pas trop large et un peu haute, la Yaris accueille facilement 4 adultes, et par rapport à une Clio ou d'autres modèles récents, cette auto jouit d'une visibilité arrière plus que correcte. Toutes les commandes sont bien accessibles, les cadrans bien lisibles, et la garniture de la portière permet le rangement d'une grande bouteille d'eau. Ce qui confirme les origines européennes de l'auto (Je rappelle que la Yaris est fabriquée en France, mais tout le monde doit le savoir, tant Toyota a communiqué sur ce sujet). Chose à souligner enfin, puisque ce choix devient rare, la Yaris est livrable en 3 ou 5 portes.
C’est également d’un point de vue technologique que la Yaris 4 progresse, avec l’arrivée de nombreux équipements, comme un affichage tête haute couleur, un chargeur de téléphone par induction, un système audio développé avec JBL ou encore des compteurs à affichage numérique. Outre la présence d’un régulateur de vitesse adaptatif fonctionnant jusqu’à l’arrêt du véhicule, la Yaris dispose - pour la première fois sur le segment - d’un airbag latéral central censé améliorer la sécurité des occupants en cas d’accident. D’ailleurs, Toyota assure avoir conçu la Yaris “pour être la citadine la plus sûre au monde”. Beaucoup plus sérieux et important : le système de sécurité. La nouvelle Yaris embarque Toyota Safety Sense 2, fortement amélioré. Il faut dire qu’en terme de hardware, on a le même « matos » qu’une Corolla, Prius, RAV4… voire Lexus. C’est à dire une caméra associée à un vrai radar électromagnétique à ondes millimétrique. Vous pouvez lire cet article pour mieux comprendre toutes les fonctionnalités embarquées : Toyota Safety Sense 2ème génération : vers la conduite semi-autonome?
Toyota embarque également la fonctionnalité Advanced Park, le stationnement automatisé. Grande nouveauté, le système ne contrôle plus uniquement le volant, mais aussi le frein et l’accélérateur. Et pour la première fois au monde, il fonctionne dans un parking où il n’y a pas de ligne blanche tracée. On espère réellement que Toyota mettra à jour le logiciel des autres véhicules embarquant Safety Sense 2 (comme Corolla), pour les doter de telles fonctionnalités. Là on arrive à un réel changement d’esprit. Bref, pour finir, bravo et chapeau. On a hâte de tester tout ça ! Sur nos routes le premier avantage reste l’économie en carburant la Yaris étant peu gourmande… La voiture est vraiment agréable à conduire avec une prise en main enfantine ou presque...J’ai pu constater une consommation moyenne de 4.5l au 100 km en trajet mixte. Les Hybrides combinent deux sources d’énergie : un moteur essence et un moteur électrique. L'Hybride Toyota est une Hybride électrique, ce qui signifie que le moteur électrique peut aussi bien fonctionner seul que de pair avec le moteur à essence. Au final, la Yaris produit moins d’émissions de CO2 que les autres véhicules conventionnels.Si vous êtes en ville, vous pouvez rouler jusqu'à 50% de votre temps en trajet électrique.
Pour faire l'essai de la nouvelle Yaris Hybride chez CCIE TOYOTA appuyez ici !!!
Jean-Marc Wollscheid pour Grantomobil.fr aussi sur Facebook ici !
Merci aux excellents RHUMS DEPAZ pour nous avoir permis de tourner des images sur la propriété !
Notre avis :
Note moyenne globale évaluée par Grantomobil.fr pour le modèle essayé : 17.61/20
Comportement routier : 17
Freinage : 17
Agrément : 17
Confort global : 17
Confort des sièges : 17
Insonorisation et bruit perçu : 17
Bruit d'air : 17
Bruits parasites : 17
Finition / qualité des plastiques : 17
Qualité son/autoradio : 17
Habitabilité : 18
Volume de coffre : 18
Puissance moteur et relances : 18
Couple moteur : 18
Consommation : 18
Agilité sur la route : 17
Style : 17
Fiabilité : 18
La fiche technique :
| Motorisation
Toyota Yaris IV 116h SRX 5p
|
|
|---|---|
| Moteur | 1.5l hybrise |
| Energie | Hybride/essence |
| Cylindrée | 3 cylindres |
| Alimentation | Atmosphrique |
| Puissance | 92 ch / 68 kW |
| Couple maxi. | 120 NM |
| Transmission | |
| Roues motrices | Avant |
| Boîte de vitesse | Automatique à variation continue |
| Direction | |
| Direction | Assistée a crémallière |
| Type | Electrique |
| Diamètre de braquage | 10.4 M |
| Freinage | |
| Freins avant | Disques |
| Freins arrière | Disques |
| Options | ABS |
| Roues / pneus | |
| Jantes | Aluminium |
| Pneumatiques |
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| Suspensions | |
| Train avant | Roues indpendantes de type McPherson avec bras infrieur en L |
| Train arrière | Essieu de torsion |
| Contrôle de trajectoire | NC |
| Dimensions et capacité | |
| Longueur | 394 cm |
| Largeur | 175 cm |
| Hauteur | 150 cm |
| Empattement | 256 m |
| Poids à vide/PTAC | 1080 kg |
| Coffre mini / maxi | 286 l utile 947 l |
| Autonomie | 50 km en cycle urbain |
| Performances | |
| Vitesse maximale | 175 km/h |
| 0 à 100 km/h | 10.3 s |
| Consommations | |
| Cycle urbain | /100km |
| Extra urbain | 3.8/100km |
| Mixte | 4.5/100km constaté |
| Emission de CO2 | 99 g/km |
| Equipement de série | |
| Equipements principaux | Voir notre article |
| Production | |
| Début de commercialisation | 2020 |
| Fin de commercialisation | NC |
| Tarif | |
| Prix de base | A partir de 19990 Euros |
| Prix du modèle essayé |
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